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Ale

VOIDGAZER - Dance Of The Undesirables


Genre : Extreme Prog

Pays : Etats-Unis

Label : Reigning Phoenix Music

Date de sortie : 07.06.2024

 

Avant toute chose, apportons un soupçon de précisions vis-à-vis des détails objectifs autour de l’album. La fameuse encyclopedia metallum affirme que ce premier LP du quatuor américain est sorti le 19 avril sur Atomic Fire Records… Un rapide coup d’œil sur Spotify semble le confirmer. Rien de bien important en soit, mais je souhaite éviter de potentielles remarques concernant les détails ! Nous pouvons maintenant passer aux choses sérieuses.

Comme souvent, il est difficile d’enfermer le groupe dans une seule et même case (comprenez "genre"), et même avec seulement six titres (+une intro), le groupe jongle pas mal avec les ambiances, et ce n’est pas pour nous déplaire. "Jesus Take The Needle" commence par un vrombissement cacophonique, abrasif à souhait, jusqu’à ce que le chant vienne se joindre à la fête à la minute pile. Le reste du morceau est lent, lourd, hurlant et sauvage. Bestial même. Une fabuleuse entrée en matière, qui se termine dans un joyeux bordel ! "Expectations Management" propose une recette similaire, jusqu’à sa deuxième moitié où le titre se mute en une pilule ensoleillée et nerveuse, technique même ! Si ce n’est pour les râles intenses d’Omar Olivares, on croirait presque entendre un morceau de hard rock bien péchu, et donc étonnamment accessible ! Le titre éponyme est une véritable salve de roquettes de huit minutes et demies… attachez vos ceintures ! Le morceau part dans tous les sens, changeant sans cesse de fusil d’épaule pour mieux nous désarçonner de ses assauts tantôt mélodieux, tantôt fracassants. Avec un pont très intéressant, presque bluesy, où on a droit à un rapide passage au calme… avant un breakdown hyper agressif ! Vous voilà prévenus !

"Blast Equalizer" est une nouvelle démonstration de force, musclée et féroce. "Sexual Sadist Serial Slasher", comme on pouvait s’attendre avec un titre pareil, est encore plus nerveux et explosif que son précédesseur, et va crescendo dans la brutalité… non pas qu’il démarre spécialement de manière calme d’ailleurs ! Il pourrait bien vous faire saigner les oreilles si vous n'êtes pas précautionneux. "From Nothing" ralenti un peu la cadence, pour un titre qui ne perd en rien de sa force de frappe. Il la troque par petites touches mélodieuses de temps à autre, mais vraiment sporadiquement. Le titre en soit fait presque doom, avec son pas lourd et son ambiance lugubre. Kyle McNeil est aussi un tueur absolu à la batterie, et on aura presque aimer que ses vingt secondes de gloire aient droit au triple de ce timing. Mais Austin Rakey à la guitare n’a pas à rougir non plus, et il démontre son talent abondamment également.

Somme toute, ce fameux premier opus fait totalement mouche. Brutal et musclé, il ne fait pas de concession et écrase tout comme un rouleau compresseur. Et il passe presque tout seul, malgré ses titres plutôt longs. De quoi mettre le quatuor sur vos radars !



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