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SACROSANCT - Kidron

  • Ale
  • 2 avr.
  • 2 min de lecture

Genre : Metal progressif

Pays : Allemagne

Label : ROAR

Date de Sortie : 07.03.2025

 

Cela fait un bail que je n’ai pas écouté un album paru sur ROAR, et à peine moins longtemps depuis mon dernier album de metal progressif. Un bon ami metalleux affirme bec et ongles que le genre n’existe pas, et n’est finalement qu’un fourre-tout sans grandes lignes directrices (ce que, personnellement, je pense du rock indé ou alternatif). Ce "Kidron", deuxième opus des allemands de Sacrosanct depuis leur grand retour (il y a quand même eu vingt-cinq ans d’écart entre "Tragic Intense" (1993) et "Necropolis", paru en 2018), ne risque pas d’aider à se faire une définition plus claire du style, que j’associe à Tool et Dream Theater presque par défaut. Je pourrai m’amuser à lire toute la fiche Wikipédia, mais on va plutôt tenter de voir si ce nouvel album du quintet discret vaut simplement la peine d’être écouté.

En définitive, on dirait bien que oui ! Mais comme prédit : la musique du groupe ressemble davantage à du heavy à la sauce power, sans grande fioritures et autres expérimentations le faisant subitement basculer dans un autre genre. Au contraire, on a un chant clair et lyrique, épique presque, des ponts généreux et propres, et même la petite intro au piano sur "Coming Of The Scorpion". Certes, huit morceaux sur neuf font plus de cinq minutes (les deux derniers envoient même toute l’artillerie en en faisant presque dix), mais alors la moitié des genres liés au metal feraient partie du prog !

Il n’y a pas énormément de choses en plus à noter sinon, l’intro de "Gethsemane" avec sa basse grasse et ses riffs puissants et juteux est bien sympa. "Doorway Of Dreams" pousse un petit peu sur son chant, le rendant plus graveleux, pour un morceau un poil plus méchant. "Still Open Sore" est aussi plus musclé, véloce et puissant. Tandis que les deux titres de clôture, "Before It Ends" (plutôt bien nommé du coup ha ha) et  "The Pain Still Lasts" (une auto-reprise d’un titre sorti sur l’album précédent) sont… plutôt génériques, mais suffisamment bien foutus que pour qu’on reste et apprécie le spectacle déployé tout du long. OK, on retiendra quand même de "The Pain Still Lasts" une première moitié en douceur, sous forme de ballade tendre et émotionnelle, qui se mute en baroud d’honneur épique où les instruments donnent tout ce qu’ils ont pour un final en apothéose, mais sans grand éclat. Un sentiment qui résume plutôt bien cet album au final : généreux (près d’une heure de musique quand même), clairement bien construit avec des morceaux efficaces, mais rien d’extra ou de suffisamment notable pour en faire un classique, ou même une sympathique curiosité. Il est juste… bon. Et parfois, c’est déjà pas mal lorsqu’on ne sait pas forcément quoi écouter.


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