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Ale

ORDEN OGAN - The Order Of Fear



Genre : Power Metal

Pays : Allemagne

Label : Reigning Phoenix Music

Date de sortie : 05:07:2024

 

Orden Ogan avait déjà plus de vingt ans de carrière lors de la sortie de "Gunmen", en 2017. C’est pourtant via le titre éponyme que j’ai pu faire connaissance avec la formation allemande, sans réellement me pencher sur le reste… pas même le reste de l’album, ni celui qui a suivi. C’est donc presque à l’aveugle que je m’engouffre dans l’écoute de ce "Order Of Fear", mais avec une belle première impression qui permet de faire confiance au quintet.

Une confiance qui n’a clairement pas été bafouée, puisque les onze titres de ce nouvel opus incarnent un vrai régal pour les oreilles. Dès le lancement de l’album, nous n’avons pas droit à une longue introduction, à une lente mise en place de l’ambiance ou de l’univers du disque… mais à la place, un départ tonitruant, gorgé d’adrénaline. Ce premier titre virtuose, épique et véloce ne perd pas son temps et opte au contraire pour une mise en place instantanée et fracassante. Et on ne perd rien pour attendre avec quelques belles salves de roquettes variant les plaisirs, même si l’on nage forcément en eaux connues. "My Worst Enemy" est la power ballad de l’opus, volontiers tire-larme, mais pas honteuse pour autant. "Blind Man" semble presque sortie d’un vieux beat’em all à gros pixels, tandis que "Moon Fire" est plus sombre et lourde, allant presque se nicher dans les affres du heavy. Tandis que "Prince Of Sorrow" possède un bien joli pont, et "Conquest" s’illustre par ses passages au calme, minimaliste et tendres.

Et c’est sans compter dans les deux dernières cartouches de l’album, les deux titres crachant toutes leurs tripes pour une épopée formidable, un véritable marathon lyrique, grandiose, mélodieux et fougueux. Tels les deux côtés d’une même pièce, "Anthem To The Darkside" est plus musclée et incisive, alors que "The Long Darkness" est plus posée et théâtrale. Les deux se complètent finalement très bien, et forment une expérience à part entière.

Pratiquement un sans-faute donc… en tout cas suffisamment de maitrise et de plaisir pour s’assurer que je ne raterai plus aucune sortie d’Orden Ogan à partir de maintenant. Un classique en devenir ! 



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