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NEVERTEL - Start Again

  • Alice
  • 27 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 oct.

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Genre : Nu Metal/Alt Metal

Pays : Etats-Unis

Label : Epitaph Records

Date de sortie : 12/09/25

NEVERTEL frappe fort avec « Start Again », premier album sorti sous le label Epiath Records. Le groupe américain signe ici un disque moderne, sincère et résolument ancré dans le renouveau du metal alternatif.

Dès l’intro « Start Again (Prelude) », on comprend que le quatuor veut marquer les esprits. Une ouverture aérienne, presque introspective, avant que « Criminal » ne vienne tout bousculer : un titre percutant et rageur, avec une touche évidente de Bring Me The Horizon version 2.0.

Ce qui fait toute la singularité de NEVERTEL, c’est le duo vocal entre Jeremy Michael (chant clair) et Raul Lopez (rap). Une dualité à la fois puissante et accessible, qui donne une vraie personnalité au projet.

Justement ! « Did It All », troisième piste, assume pleinement ses influences Linkin Park : couplets rappés, refrains planants et un breakdown final peut-être timide, mais bienvenu. Le morceau ouvre l’appétit et prouve que le groupe n’a pas peur d’expérimenter.

Le featuring avec Sleep Theory sur « Break The Silence » marque l’un des temps forts de l’album : une fusion explosive de nu-metal et de refrains fédérateurs, où s’entrecroisent rage, émotion et puissance. Les deux voix dialoguent à merveille, entre growls, chants clairs et batterie déchaînée.

Le groupe sait aussi calmer le jeu. « Good Intentions » dévoile une facette plus intime, presque Bad Omens dans son approche : une montée en puissance lente mais sincère.Alors que la modernité de « Sacrifice va nous surprendre par son final percutant qui vient bousculer sa douceur initiale.

De même, « Losing Faith » et « ICON » jouent sur une tension constante entre mélodie et agressivité, entre rap et metalcore, portées par une production actuelle et percutante.

Poursuivons avec « Some Things », plus introspectif, renoue avec cette vulnérabilité à fleur de peau qui traverse tout le disque.

Si cette énergie exaltante se poursuit de morceau en morceau, « Playground » en marque le point culminant : un titre plus atypique, avec son ambiance alt-rock old-school, rafraîchissante et entêtante. Un moment suspendu, presque insouciant, qui s’accorde joliment avec la profondeur du reste de l’album.

Enfin, « Ever After » clôture le disque avec une montée en intensité saisissante : un final explosif, entre riffs vengeurs et screams libérateurs, laissant l’auditeur dans une douce réflexion. 

“Start Again” parle avant tout de seconde chance, de renaissance et d’évolution personnelle. L’artwork sobre, presque abstrait évoque ce renouveau, tel un phénix émergeant d’un halo blanc.

Difficile de ranger NEVERTEL dans une seule case : trop mélodique pour être 100 % metal, trop nerveux pour le rock alternatif. Mais c’est justement là que réside sa force : un son hybride, audacieux, où l’expérimentation est reine.

Avec "Start Again", NEVERTEL signe un album authentique et sincère. Une belle renaissance pour un groupe qu’on espère voir continuer à… start again, encore et encore.


 
 

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