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Image de Edz Norton

PAINTED SCARS - Kintsugi


Genre : Hard Rock

Pays: Belgique

Label : Autoprod

Date de sortie : 17.08.2024

 

Bien que Cult Of Metal soit international (ou francophone en tout cas !), je ne peux cacher que c’est toujours un petit plaisir de dénicher des groupes de rock ou metal en provenance de mon plat pays natal. La scène est si petite et nébuleuse, plus encore qu’en France, mais peut se targuer d’avoir quelques pépites, plus ou moins connues. Alors choisir de chroniquer Painted Scars sans même savoir au préalable qu’il s’agit de compatriotes évoque presque un côté providentiel à cette chronique. Et la pochette du groupe, avec son côté gentiment lubrique et badass évoquant presque une couverture de bande-dessinée amateure, m’évoque avec candeur une période plus simple, notamment sur internet, où la création-maison était à une époque aussi facile d’accès que pléthorique. On dira aujourd’hui qu’il faut simplement mieux chercher… Quoiqu’il en soit, avec des détails aussi triviaux, Painted Scars parvient déjà à piquer ma curiosité. En espérant qu’elle saura être valorisée au sein de l’EP lui-même.

Malgré son apparat d’adolescent rebelle, Painted Scars est en fait… plutôt lumineux, plus festif tout en restant puissant. On se retrouve davantage avec du rock à papa musclé plus que du gros metal qui suinte. Et ce n’est pas plus mal, bien qu’un peu surprenant vu l’image qu’il se donne (ou veule se donner). Les refrains sont un peu bêbêtes, mais diaboliquement efficaces malgré tout, à l’image de "Knock Knock" ou "Won’t Give Up !". Le groupe ne réinvente pas la mayonnaise, mais s’en sort malgré tout à merveille par sa sincérité et son énergie. Peps qui se retrouve aussi sur les ponts, jamais très longs, mais toujours sympa malgré tout, comme sur 'Freedom' et donc 'Won’t Give Up'. 'Knock Knock' s’illustre aussi comme étant le meilleur titre de la galette de part sa longueur confortable, lui permettant de déployer un titre un poil plus lourd, et plus riche aussi.

En soit, les seuls (petits) défauts de Painted Scars sont d’être encore un poil trop sage (on reste sur du hard rock plutôt classique), mais aussi de concevoir cet EP davantage comme une carte de visite que comme une œuvre complète. A part "Knock Knock", déjà plébiscitée, les cinq autres morceaux suivent plus ou moins le même schéma, et nous n’avons pas vraiment droit à une conclusion ou à quelques rebondissements pour faire varier les plaisirs. Mais ça reste acceptable sur un EP, d’autant plus le tout premier. Et il nous tarde maintenant de voir ce que Painted Scars a dans le ventre pour un album complet, qui sera un peu plus varié et audacieux on l’espère.

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